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La N-VA réclame une audition relative au financement de la sécurité sociale après le rapport accablant de la Cour des comptes
Le cahier des observations, véritable bêtisier, de la Cour des comptes relatif au financement de la Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale nécessite de plus amples explications. Le groupe N-VA à la Chambre demande donc une audition en présence de la Cour des comptes et de l’INAMI au sein de la commission Santé publique. « Il est essentiel de bien comprendre le fond de cette affaire. Nous n’avons aucun contrôle sur des milliards d’euros en raison de l’absence de rapports annuels indispensables de l’INAMI. C’est intolérable », déclare la députée fédérale Kathleen Depoorter.
D’après le rapport de la Cour des comptes, les comptes annuels de l’INAMI n’ont plus été clôturés depuis 2012. « C’est totalement irresponsable. Du fait de l’absence de dépôt, il est impossible de savoir quels moyens ont été utilisés à quelles fins », explique Depoorter. « Le budget de l’INAMI s’élève à plusieurs dizaines de milliards d’euros, un montant colossal qu’il est actuellement impossible de vérifier ni pour la Cour des comptes ni pour le Parlement. C’est tout simplement scandaleux ! »
La Vivaldi plus sévère envers les citoyens
Au sein de la commission Santé publique, Depoorter a donc réclamé une audition en présence de l’INAMI et de la Cour des comptes. La commission a voté pour. « Les citoyens ont le droit de savoir ce qui est fait de leur argent. Il est par ailleurs inacceptable de la part de la Vivaldi de se montrer plus sévère envers les citoyens et les entreprises qu’envers elle-même. Imaginez-vous remettre votre déclaration fiscale avec cinq ans de retard... », conclut Depoorter.