La N-VA réclame une approche flamande globale contre le radicalisme religieux

1 octobre 2014

La lutte contre la radicalisation religieuse des jeunes exige une approche intégrée des différentes autorités. « La Flandre doit elle aussi contribuer à cette lutte », estime Matthias Diependaele, chef de groupe N-VA. Il réclame donc la création d'une commission d'experts politique au sein du gouvernement flamand.

Le nombre de jeunes Belges partis se battre en Syrie et en Irak est actuellement estimé à 350. Il est frappant de constater que par rapport à sa population totale, la Belgique enregistre le plus haut nombre de combattants partis en Syrie. « Nous ne pouvons pas accepter que des jeunes de nos villes tournent le dos à notre société pour trouver le salut dans le fondamentalisme religieux qui les pousse de plus en plus à commettre des actes de cruauté dans des conflits sanglants à l'étranger », poursuit Matthias Diependaele. « Et nous ne pouvons pas non plus rester les bras croisés lorsque ces jeunes combattants reviennent dans nos villes après leur séjour en Syrie. »

Commission d'experts flamande

Si nous voulons être en mesure de détecter à temps tout comportement indiquant une radicalisation et de prendre des mesures adéquates, nous avons besoin de mettre en place une approche intégrée suivie par plusieurs autorités. Par exemple, le gouvernement fédéral est responsable en matière de sécurité, de justice et d'immigration. Les pouvoirs locaux doivent eux aussi jouer un rôle de régie.

« La Flandre exerce elle aussi plusieurs compétences en lien avec cette problématique : l'enseignement, y compris l'absentéisme, la délinquance juvénile, la responsabilité pénale des jeunes, etc. Nous devons lutter contre la radicalisation religieuse de ces jeunes à travers ces différents domaines politiques. Simultanément, une concertation et une collaboration étendues doivent être mises en œuvre avec les autres niveaux. Divers aspects doivent à cet égard être pris en compte, de la prévention à l'intervention en passant par la détection. » Selon Matthias Diependaele, le meilleur moyen d'y parvenir est de créer une commission d'experts politique au sein du gouvernement flamand.

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