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La N-VA réclame un audit des finances et de la gestion de l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes (IEFH)

La N-VA réclame un audit de la situation financière et de la gestion de l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes. Ni la secrétaire d’État Sarah Schlitz ni l’institut lui-même n’ont en effet pu répondre aux différentes remarques émises par la Cour des comptes. La N-VA demande à la Cour de faire la lumière sur le fonctionnement de l’IEFH et l’utilisation qu’il fait de l’argent public.
La députée fédérale N-VA Kathleen Depoorter explique : « Nous avons de sérieuses interrogations sur la façon dont l’IEFH gère l’argent public. La secrétaire d’État a beau souligner l’importance de la transparence, ce ne sont jusqu’à présent que des promesses vaines. À travers une proposition de résolution, nous demandons à la Cour des comptes de faire la lumière sur cette situation et d’indiquer clairement ce qui est fait de l’argent public. La Cour des comptes nous semble le partenaire le plus approprié pour cela. »
Pas de réponses convaincantes
Par le passé, la Cour des comptes avait déjà fait part de ses préoccupations concernant les finances de l’Institut. Plus récemment, plusieurs dossiers impliquant l’IEFH ont fait la une des médias et certains membres de l’institut sont venus décrire dans la presse leur vision de son fonctionnement. Dans la foulée, la presse et plusieurs responsables politiques ont posé différentes questions concernant le coût total et le fonctionnement de l’institut. Au sein de la commission compétente, la secrétaire d’État Sarah Schlitz n’a toutefois pas voulu ou pu apporter de réponses convaincantes.
Hausse des moyens
Malgré ces critiques, les partis de la coalition Vivaldi n’ont pas peur de plaider ouvertement pour une hausse des moyens accordés à l’institut. « Il ne s’agit pas du tout de remettre en question le rôle de l’IEFH. Nous réclamons simplement plus de transparence quant à l’utilisation des moyens actuellement octroyés. La situation doit être clarifiée avant qu’il ne puisse être question d’augmentation ou de réduction du budget », poursuit Depoorter. « On parle de l’argent des contribuables. »