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La N-VA qualifie le report de la demande de confiance de la part de la Première ministre Wilmès de « mépris pour le Parlement »

« La Première ministre Wilmès ne doit pas compter sur le soutien de la N-VA en matière de confiance. » La N-VA souhaite que Sophie Wilmès tienne sa promesse de demander à nouveau la confiance de la Chambre le 17 septembre. « Les partis de la coalition Vivaldi ont apparemment convenu que Wilmès ne redemande la confiance que le 1er octobre. On peut qualifier cela de mépris pour le Parlement. »
Le timing du 17 septembre en péril
Wilmès a déclaré le 17 mars à la Chambre qu'elle demanderait à nouveau la confiance pour son gouvernement au plus tard le 17 septembre. Les procurations ont entre-temps pris fin. Le cabinet reprendrait simplement les affaires courantes si la confiance ne lui était pas accordée. Mais étant donné que le préformateur Egbert Lachaert est atteint du coronavirus, ce timing est compromis. La N-VA trouve cette décision surréaliste. « Il n’y a aucun argument pour que Wilmès ne respecte pas sa promesse faite au Parlement. »
Wilmès doit respecter les accords
Selon la N-VA, la Première ministre Wilmès doit respecter l’accord et demander à nouveau la confiance. La contamination au coronavirus du préformateur Lachaert ne joue aucun rôle à cet égard. « Il s’agit de former un nouveau gouvernement. Le 17 mars, Mme Wilmès n'a pas établi de lien avec une nouvelle formation gouvernementale. » Selon la N-VA, la Première ministre a reçu six mois de confiance dans un contexte clair et c’était aussi la condition de plusieurs partis pour donner leur feu vert.
De plus en plus surréaliste, de plus en plus belge
« Il s’avère donc que la Première ministre balaie la promesse qu’elle avait elle-même faite au Parlement le 17 mars. On peut qualifier cela de mépris pour le Parlement », ajoute la N-VA. Pour l’instant, la question ne figurait pas à l’ordre du jour de la Chambre, mais la N-VA a posé aujourd’hui une question à la Première ministre. Tout comme en mars, la Première ministre Wilmès ne doit pas compter sur le soutien de la N-VA en matière de confiance. « Tant qu’à faire une farce, autant y aller jusqu'au bout et demander la confiance de Wilmès III pour deux semaines. Cela devient de plus en plus surréaliste. De plus en plus belge », conclut la N-VA.