La N-VA proposera une commission d’enquête parlementaire sur les inondations en septembre

22 juillet 2021

La catastrophe naturelle qui a touché la région frontalière entre la Wallonie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Flandre laissera de profondes cicatrices au vu de son ampleur. L’élan de solidarité des citoyens au-delà des frontières linguistiques et nationales fait chaud au cœur et l’engagement des services de secours est admirable. Certaines questions politiques se posent toutefois depuis plusieurs jours. « Nous devons nous concentrer sur l’aide directe, car les besoins sont immenses. Certaines questions devront toutefois être abordées en détail en temps voulu afin d’éviter de telles catastrophes à l’avenir ou d’en réduire davantage les conséquences », explique la députée Yngvild Ingels.

Un premier avertissement dès le 10 juillet

La Belgique a reçu un premier avertissement de l’European Flood Awareness System quant au risque d’inondations dès le samedi 10 juillet. 24 autres notifications ont suivi les jours suivants. Un important barrage n’a pourtant été vidangé que le mercredi 14 juillet et les premières évacuations n’ont été entreprises que le jeudi 15 juillet dans de très nombreuses communes wallonnes.

Les secours prioritaires

« Ces questions relèvent à la fois des niveaux wallon et fédéral. Une enquête parlementaire approfondie après l’été s’impose donc. La priorité est actuellement aux secours et il serait déplacé d’inviter les personnes concernées au parlement dès maintenant. Toutes les forces doivent en effet être disponibles sur le terrain. Nous n’allons bien évidemment pas nous occuper du volet wallon, mais les aspects fédéraux doivent être examinés de près en vue d’actions politiques », explique le chef de groupe Peter De Roover.

Une commission d’enquête parlementaire mieux adaptée

Il appelle les autres chefs de groupe à envisager sérieusement l’idée d’une commission d’enquête parlementaire. La Commission spéciale Covid-19 a montré qu’un travail parlementaire intensif permettait d’exposer les défaillances politiques, mais que cette formule avait ses limites en vue de l’élaboration du rapport final. « Une commission d’enquête parlementaire est peut-être mieux adaptée », estime De Roover. Il demande l’inscription de ce point à l’ordre du jour de la prochaine Conférence des présidents.

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