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La N-VA fait campagne en Wallonie : « Le confédéralisme est tout aussi important pour les Wallons »
Les cinq têtes de liste N-VA des provinces wallonnes, accompagnées d’une importante délégation de candidats et de sympathisants, ont fait campagne sur plusieurs marchés wallons. « Pour une Wallonie prospère », pouvait-on lire sur les tracts distribués. « Une Wallonie prospère bénéficierait non seulement aux Wallons, mais aussi aux Flamands. Mais cela n’est possible que si la Wallonie prend les choses en main. Et pour cela, nous avons besoin du Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme . »
La délégation a été rejointe par Theo Francken, bien connu en Wallonie. « Les réactions ont été étonnamment positives. Ici et là, on nous regarde bizarrement : "Que viennent faire ces nationalistes flamands en Wallonie ?", se demandent parfois les gens. Mais c’est précisément pour cela que nous sommes ici : pour leur faire comprendre que notre vision du confédéralisme profiterait en fin de compte également aux Wallons. »
Navire à la dérive
« Ce n’est qu’à travers le confédéralisme que les Flamands et les Wallons disposeront de gouvernements solides et capables de résoudre les problèmes de la migration, de la justice, des soins de santé, de la Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale et de la fiscalité. Des gouvernements pour lesquels les citoyens auront réellement voté, et non le méli-mélo hétéroclite de la Vivaldi, composé de sept partis ayant chacun leur propre vision de la politique, ce qui en fait une sorte de navire à la dérive qui ne peut plus que distribuer de l’argent alors que les dettes sont déjà astronomiquement élevées. »
La délégation s’est également rendue à la centrale nucléaire de Tihange pour y expliquer que l’énergie nucléaire avait toute sa place dans notre futur mix énergétique.