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La N-VA exige plus de transparence sur l’étude relative au permis à points

La commission Mobilité de la Chambre devait se pencher aujourd’hui sur une proposition de loi du CD&V visant à relancer l’idée du permis à points. La N-VA se réjouit de cette initiative et espère qu’elle permettra d’enfin lancer un débat de fond afin que cette mesure, soutenue depuis des années par une majorité en Flandre, puisse enfin être mise en œuvre. Le ministre Gilkinet ne semble toutefois guère pressé. « Il répète sans cesse attendre l’étude de Vias sur le permis à points, mais elle serait en réalité déjà sur son bureau », explique le député fédéral Wouter Raskin.
En 2020, le permis à points a fêté son trentième anniversaire. En théorie du moins, car la loi censée permettre sa mise en place n’a jamais été appliquée, principalement à cause de la mauvaise volonté des francophones. Plusieurs études ont entre-temps démontré l’impact bénéfique du permis à points sur la sécurité routière, notamment à court terme, avec une baisse du nombre de victimes de la route. Une baisse qui serait la bienvenue, car malgré les efforts des différentes autorités, de trop nombreuses personnes continuent de perdre la vie sur nos routes.
Les ambitions contenues dans l’accord de gouvernement de la coalition Vivaldi ne vont malheureusement pas plus loin que la réalisation d’une étude comparative et l’idée de se servir du permis à points comme base pour lutter plus efficacement contre la récidive au volant. Tout semblait dès lors indiquer que la réticence francophone empêcherait une nouvelle fois la mise en œuvre du permis à points sous cette législature.
La N-VA se réjouit donc de la proposition de loi du CD&V visant à enfin activer le permis à points et la soutiendra. Le député fédéral Wouter Raskin explique : « Nous plaidons depuis des années pour le permis à points. Malheureusement, les francophones appuient sur la pédale de frein depuis tout ce temps. Et le ministre Gilkinet ne semble pas faire exception. Il a demandé à l’institut pour la sécurité routière Vias de réaliser une étude comparative, mais les résultats ne peuvent apparemment toujours pas être transmis au parlement. Peut-être ne correspondent-ils pas à ses propres convictions ? »
Ce matin, le député fédéral Raskin a exigé que le ministre transmette immédiatement les résultats de l’étude à l’ensemble des membres de la commission Mobilité de la Chambre. Car plus le temps passe, plus il y a de victimes.