la N-VA demande l’audition d’Elio Di Rupo concernant la gare de Mons

La N-VA demande une audition avec l’ancien Premier ministre Elio Di Rupo (PS) concernant la gare de Mons. « Ce projet a complètement déraillé. L'audit de la Cour des comptes est tout simplement accablant et le budget est depuis passé à 331 millions d'euros. Nous demandons des éclaircissements sur le rôle de toutes les personnes impliquées, y compris Elio Di Rupo et l'ancien administrateur délégué d'Eurogare, Vincent Bourlard », a affirmé le député Tomas Roggeman.

Les plans datent de 2004, mais la construction n'a commencé qu'en 2013, avec la fin des travaux prévue en 2015. Nous sommes désormais près de dix ans plus tard et la date d'achèvement a une fois de plus été reportée. Le coût a également été revu à la hausse, puisqu'il est passé depuis à 331 millions d'euros. « C’est près de 32 000 euros par voyageur », a calculé Tomas Roggeman.

Copinage douteux

L'audit de la Cour des comptes révèle que le projet et les travaux sont truffés d'augmentations budgétaires irresponsables, d'un manque de transparence et d'attributions douteuses aux contractants et aux architectes. De ce fait, l'architecte s'est vu attribuer le marché alors qu'il était déjà impliqué de manière informelle dans le projet. « Le copinage dans les hautes sphères d'Eurogare a entraîné la dilapidation de millions d'euros supplémentaires de l'argent des contribuables. C’est intolérable », lance Roggeman.

Toute la transparence doit être faite

La N-VA réclame de la clarté sur qui a joué quel rôle dans le déraillement de ce projet mégalomane. « Nous demandons à l’ancien Premier ministre Elio Di Rupo et à l'ancien administrateur délégué d'Eurogare, Vincent Bourlard de donner des explications en commission de la Mobilité de la Chambre. Toute la transparence sur cette affaire doit être faite afin que de tels déraillements de projets prestigieux ne puissent se reproduire à l'avenir », a conclu Roggeman.