La N-VA demande l’application stricte de la législation linguistique en périphérie flamande

7 octobre 2021

Le Conseil d’État a annulé l’arrêté de l’ancienne ministre flamande des Affaires intérieures Liesbeth Homans (N-VA) au sujet de l’enregistrement des préférences linguistiques dans les communes à facilités. Le Conseil estime donc que les communes à facilités peuvent enregistrer les préférences linguistiques de leurs habitants dans un registre. Une approche contraire à l’interprétation historique des facilités en tant que mesure transitoire et donc temporaire, et une conséquence directe de la décision malheureuse de rendre la chambre bilingue du Conseil d’État compétente dans de tels dossiers.

« Cette décision de la chambre bilingue du Conseil d’État est scandaleuse ! Nous devons utiliser tous les moyens juridiques possibles pour nous y opposer et protéger le caractère flamand de la périphérie », explique la députée flamande Inez De Coninck.

Le groupe N-VA au Parlement flamand demande au gouvernement flamand d’interpréter la législation linguistique de la manière la plus stricte possible. Nous nous en tenons aux circulaires Peeters et Keulen et à l’interprétation flamande de la législation linguistique. La N-VA n’acceptera jamais d’assouplir les dispositions actuelles et le rappellera une nouvelle fois au ministre Somers.

« La Frontière linguistique La frontière linguistique entre la région Flamande et la région Wallonne a été fixée définitivement durant la période 1962-1963. L’arrondissement de Bruxelles-Capitale est officiellement bilingue. La frontière linguistique n’est pas une invention flamande. Les francophones, et surtout les socialistes, ont voulu dès le début du 20ème siècle que soient créées des régions unilingues en Belgique. Aujourd’hui, les Flamands souhaitent que la frontière linguistique et le bilinguisme de Bruxelles soient respectés. frontière linguistique a été fixée il y a plus de 50 ans. Certains francophones ont encore du mal à accepter qu’ils vivent en territoire néerlandophone. Le fait que cette décision ait été prise par la chambre bilingue du Conseil d’État est la conséquence de la sixième réforme de l’État, conclue par les partis de la coalition Vivaldi. Ils ont décidé de permettre aux conseillers francophones de donner leur avis sur les six communes à facilités comme s’il s’agissait de communes bruxelloises », explique la députée fédérale Kristien Van Vaerenbergh. « La N-VA s’est toujours opposée à la création de cette chambre bilingue à travers la sixième réforme de l’État. Nous n’acceptons pas que de telles décisions politiques viennent mettre à mal la paix linguistique dans le pays. »

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