La N-VA craint une augmentation du nombre de transmigrants illégaux à Zeebruges

23 novembre 2021
haven Zeebrugge

« Ce n’est une bonne chose ni pour notre port, moteur de notre économie, ni pour les habitants. Nous devons l’éviter à tout prix. » Le député fédéral Theo Francken et la députée flamande Maaike De Vreese craignent une augmentation du nombre de transmigrants illégaux en Flandre-Occidentale et au port de Zeebruges à la suite des efforts déployés par la France dans la lutte contre la transmigration illégale vers le Royaume-Uni.

Depuis le mois de septembre, quelque 22 000 transmigrants illégaux ont tenté la traversée vers le Royaume-Uni à bord de petites embarcations. La majorité d’entre eux sont partis de France. La France a donc décidé d’investir massivement dans la lutte contre l’immigration illégale via la Manche.

Un accord franco-britannique à hauteur de 62,7 millions d’euros

La France a déjà commandé plus de cent véhicules tout-terrain et bateaux pour contrôler la région côtière dans le cadre d’un grand accord franco-britannique conclu en juillet, dans lequel les Britanniques ont promis 62,7 millions d’euros d’aide aux autorités françaises. Pendant ce temps, la France et la Belgique préconisent le déploiement de Frontex sur notre territoire afin d’intercepter les bateaux.

Aucune politique possible sans retour effectif

Francken et De Vreese souhaitent qu’un accord soit également conclu entre le Royaume-Uni et la Belgique afin de nous permettre d’agir de la même manière sur le plan opérationnel et financier pour éviter le déplacement de la transmigration vers la Flandre-Occidentale : « De la bouche même du secrétaire d’État Mahdi, le gouvernement belge refuse de conclure un accord bilatéral avec le Royaume-Uni. Il estime qu’il s’agit d’un problème européen et attend le salut par Frontex. La France a bien un accord bilatéral avec le Royaume-Uni, alors pourquoi la Belgique refuse-t-elle ? »

Une excuse pour justifier l’échec de la politique de retour

« Frontex peut apporter une aide opérationnelle, mais sans politique de retour effective, il n’y aura pas d’effet dissuasif. Le secrétaire d’État Mahdi examine depuis des mois la possibilité d’imposer un test PCR dans les centres fermés. Il se sert de cette excuse depuis tout ce temps pour justifier l’échec de la politique de retour. Il est temps d’agir réellement », concluent Francken et De Vreese.

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