La N-VA contre le commerce illégal de viande de brousse

27 mai 2020

La crise du coronavirus a démontré que le commerce illégal d’espèces animales sauvages et souvent protégées constituait une menace pour la biodiversité et la santé publique. Nous manquons toutefois d’informations sur l’importation illégale et le trafic de viande de brousse au sein de l’Union européenne. La N-VA souhaite mieux cartographier le commerce de viande de brousse afin de permettre une approche résolue.

Des risques majeurs pour la santé

En Belgique, l’importation de viande non certifiée est interdite et punissable s’il s’agit de viande d’espaces menacées. Selon la N-VA, nous manquons toutefois d’informations sur ce commerce illégal via les ports et aéroports européens. « Nous ne pouvons que le déplorer au vu des risques majeurs qui y sont liés. L’abattage et la vente de ces animaux se font souvent dans de mauvaises conditions d’hygiène et sur des marchés surpeuplés, ce qui crée un risque réel de transmission d’un virus de l’animal à l’homme. »

Une menace pour la biodiversité

Le trafic illégal de viande de brousse représente également une menace pour la biodiversité. La N-VA souligne les risques : « Ce commerce rapporte énormément d’argent. Mais la demande en viande de brousse dépasse largement la capacité de reproduction de ces espèces, avec pour conséquences d’immenses pertes et la destruction des écosystèmes dans les pays d’origine. Les régions en question risquent de devenir de véritables forêts vides. »

Faciliter et renforcer notre capacité d’action

D’après les autorités, les passagers importent chaque année environ 44,4 tonnes de viande de brousse via Zaventem. Mais le chiffre réel est certainement plus élevé. La majorité de cette viande provient d’Afrique. Grâce à ses bonnes liaisons avec ce continent, la Belgique serait l’une des plaques tournantes européennes du commerce illégal de viande de brousse. Ces infractions sont toutefois rarement sanctionnées. La N-VA explique : « En raison de la répartition des compétences entre la douane, le service de sécurité alimentaire, la cellule CITES pour les espèces menacées et le parquet en matière de sanctions, la plupart des infractions restent impunies. Et les passagers le savent visiblement. Nous devons donc non seulement cartographier ce commerce, mais aussi faciliter et renforcer notre capacité d’action. »

 

 

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