La N-VA bruxelloise est préoccupée par les chiffres d’hospitalisations à Bruxelles

29 juillet 2020

« En ce qui concerne ce virus, nous sommes tous dans le même bateau. » Les chiffres du coronavirus à Bruxelles indiquent qu'il y a du pain sur la planche. La N-VA bruxelloise ne veut pas d’un classement des villes, des provinces ou des régions pour savoir qui s’en sort le mieux. « Nous sommes toutefois préoccupés par la situation dans notre ville », explique le député bruxellois Gilles Verstraeten : « Il existe une forte disparité entre la proportion de cas testés positifs en Région bruxelloise et la proportion d’hospitalisations de patients présentant des symptômes sévères. »

Les hospitalisations comme indicateur

Mesurer, c’est savoir. Plus on effectue de tests, plus la détection des contaminations au coronavirus, et donc la protection de la population, augmentent. Un reportage de Terzake a par exemple révélé que la province d’Anvers effectue presque deux fois plus de tests que la Région bruxelloise. Cependant, c’est le nombre d’hospitalisations qui est le plus préoccupant à Bruxelles. « Il s'agit en fait du meilleur indicateur de la gravité de la crise », explique Verstraeten.

17 % du nombre d’hospitalisations

Le nombre d’hospitalisations à Bruxelles serait de 45 pour les deux dernières semaines. La province d’Anvers, durement touchée, en comptait 48. « Au cours des deux dernières semaines, 10 % des cas testés positifs en Belgique étaient enregistrés à Bruxelles, ce qui correspond à la part de Bruxelles dans la population belge totale. Mais au cours de la même période, 17 % du nombre total d’hospitalisations, et donc des cas graves en Belgique, étaient enregistrés à Bruxelles. Ce chiffre est problématique. »

Pas de quoi se réjouir à Bruxelles

Verstraeten affirme dès lors qu’il n’y a pas de quoi se réjouir à Bruxelles. « En ce qui concerne ce virus, nous sommes tous dans le même bateau. Certains commentateurs et responsables politiques bruxellois se réjouissent, car la situation est pire ailleurs, mais ce comportement est déplacé et honteux. Nous ferions mieux de suivre et d’évaluer correctement la gravité de la situation à Bruxelles. Et cela me préoccupe beaucoup. »

Pour Verstraeten, Bruxelles doit surtout augmenter et faciliter la capacité de test. « C’est la seule manière d’éviter le drame », conclut-il.

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