La N-VA brandit son slogan en vue des élections : « Pour la prospérité de la Flandre »

« Pour la prospérité de la Flandre » : tel est le slogan choisi par la N-VA pour les élections de juin prochain. Dès les vacances d’automne, des centaines de sections locales installeront des panneaux et banderoles afin de le mettre en avant. « Après trois années d’une politique Vivaldi de gauche francophone qui a principalement servi les intérêts des inactifs, nous voulons mettre en place des politiques qui renforceront notre classe moyenne flamande », déclare le président de parti Bart De Wever.

« Cela devrait être évidence : une société doit d’abord se fabriquer le plus gros gâteau possible avant de discuter de son partage. Le gouvernement Vivaldi a fait exactement l’inverse, et nous nous retrouvons aujourd’hui avec le pire budget d’Europe », explique De Wever.

« Qu’il s’agisse des investissements dans nos soins de santé, de nos pensions, de nos infrastructures, de notre approvisionnement énergétique ou d’une politique plus stricte en matière de sécurité et de migration : nous devons créer suffisamment de richesses afin de financer le tout. En tant qu’autorités, nous devons davantage protéger et encourager les Flamands qui y contribuent par leur travail et leur esprit d’entreprise. »

La N-VA va donc mener une grande précampagne au cours des prochaines semaines dont le mot d’ordre sera « Pour la prospérité de la Flandre », avec quatre cents affiches sur des panneaux commerciaux, près de cinq mille panneaux de jardin et banderoles chez les membres et sympathisants à travers toute la Flandre ainsi que des annonces sur les sites web des journaux et les réseaux sociaux. La nouvelle ligne du parti apparaîtra par ailleurs sous son logo : « Pour la Flandre. Pour la prospérité. » (en néerlandais « Voor Vlaanderen. Voor welvaart. »). 

Dans un message vidéo de sept minutes, De Wever a décrit les quatre principes fondamentaux pour atteindre cette prospérité : assainir le budget, rendre la politique sociale plus équitable, réduire les impôts et investir dans l’innovation.

Il explique : « Si nous voulons réformer la politique selon ces quatre grands principes, nous devons nous défaire de l’illusion selon laquelle il est encore possible d’agir au sein de la structure belge actuelle. Avec une Flandre plébiscitant des solutions de centre-droit et une Wallonie bien plus à gauche, il n’y a rien à attendre de plus du niveau fédéral que la poursuite du malaise actuel. La Flandre doit disposer des moyens de tracer sa propre voie. C’est une condition sine qua non. Tous ceux qui tiennent à sa prospérité devraient se rallier à ce projet. »

« Au niveau flamand, nous pourrions immédiatement trouver une large majorité pour une série de choix irréalisables au niveau fédéral », ajoute De Wever. « Je pense à la limitation des allocations de chômage dans le temps, à la protection de notre système social, à la réduction des charges sur le travail et à la renaissance du nucléaire pour garantir notre approvisionnement énergétique à long terme. »

« La Flandre a tout ce qu’il faut pour devenir l’une des success-stories du 21e siècle. Mais il nous faut inverser la tendance dès maintenant, avec tous les moyens dont nous disposons. Pour la Flandre. Pour la prospérité », conclut De Wever.