La moitié des femmes de l’EI rapatriées déjà en liberté : « Le gouvernement joue avec notre sécurité »

4 octobre 2023
Koen Metsu

Entre 2021 et 2022, pas moins de douze femmes de l’EI et leurs 26 enfants ont été rapatriés de Syrie en Belgique à l’initiative du gouvernement De Croo. Aujourd’hui, seule la moitié d’entre elles sont encore en prison en permanence. « Le ministre Van Quickenborne (Open Vld) avait jugé très important pour le gouvernement de rapatrier ces femmes. Ici, nous allions pouvoir les incarcérer et les surveiller de près. C’est malheureusement le contraire qui s’est produit », réagit le député fédéral Koen Metsu.

Les femmes de l’EI ont été condamnées à des peines d’emprisonnement allant de trois à cinq ans, certaines bénéficiant d’un sursis probatoire. « Aujourd’hui, on constate que la moitié de ces femmes se promènent à nouveau dans la société qu’elles avaient entrepris de détruire. C’est non seulement une honte, mais aussi une menace pour notre sécurité nationale », estime Metsu. « Que doivent se dire les victimes des attentats et leurs proches ? »

Deux millions d’euros

« Tout cela a été organisé avec l’argent de vos impôts », poursuit Metsu. « Le coût des rapatriements a été estimé à deux millions d’euros. » Et il augmente chaque jour, puisque la société débourse quelque 150 euros par jour pour chaque femme de l’EI incarcérée.

Mise à disposition obligatoire

C’est pourquoi la N-VA souhaite que les terroristes soient jugés dans le pays où ils commettent leurs crimes. Si ce n’est pas possible, Metsu estime qu’ils devraient perdre immédiatement leur nationalité belge une fois condamnés. « Ces terroristes doivent également faire l’objet d’une surveillance à vie après avoir purgé leur peine. Cette mise à disposition devrait être rendue obligatoire après toute condamnation pour actes terroristes », conclut Metsu.

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