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La majorité rejette la proposition de la N-VA visant à faciliter le changement d’assurance auto

Trop de personnes n’osent pas changer d’assurance auto par crainte des lourdeurs administratives. À juste titre, car une plainte sur cinq dans le domaine des assurances auto porte sur des manquements ou erreurs au niveau de la résiliation. La N-VA a donc introduit une proposition de service de résiliation uniforme dans lequel le nouvel assureur garantirait intégralement la continuité de la couverture d’assurance. Un tel service de résiliation uniforme existe déjà dans les secteurs des télécoms et de l’énergie, et la députée fédérale N-VA Anneleen Van Bossuyt aimerait ajouter le secteur de l’assurance auto à cette liste.
Lacunes de couverture ou double facturation
Trop de personnes n’osent pas changer d’assurance auto par crainte des lourdeurs administratives. C’est pourquoi les assureurs proposent souvent à leurs nouveaux clients de prendre en charge la résiliation, ce qu’ils ne font pas toujours correctement.
La députée fédérale Anneleen Van Bossuyt explique : « D’après les données de l’Ombudsman des assurances, une plainte sur cinq dans le domaine des assurances auto porte sur des manquements ou erreurs au niveau de la résiliation. Lorsque le nouvel assureur n’effectue pas correctement la résiliation, c’est le consommateur qui en fait les frais, avec des lacunes de couverture ou des périodes de double facturation. »
Service de résiliation uniforme
La N-VA a donc introduit une proposition de service de résiliation uniforme dans lequel le nouvel assureur (ou intermédiaire d’assurance) prendrait obligatoirement en charge la résiliation et garantirait intégralement la continuité de la couverture d’assurance. Le consommateur et son courtier ne pourraient effectuer la résiliation et procéder au changement qu’en cas de demande expresse. Ce service porterait aussi bien sur l’assurance auto obligatoire que sur les garanties et assurances complémentaires faisant partie du même contrat.
« Cela permettrait un changement rapide, le consommateur n’ayant plus à se soucier d’une perte de couverture ou d’une double prime. Il serait également plus simple pour lui de chercher régulièrement la meilleure offre disponible sur le marché », conclut Van Bossuyt.
Van Bossuyt regrette que sa proposition ait été rejetée par la majorité. « C’est une occasion manquée. »