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La grève des chemins de fer est la conséquence des dogmes écologistes

Après des semaines de suppressions de trains, une grève du personnel de la SNCB est prévue ce mardi. Le député fédéral et spécialiste des chemins de fer Tomas Roggeman le pressentait depuis longtemps et déplore cette nouvelle attaque contre les voyageurs. « Les chemins de fer n’ont jamais reçu autant d’argent public, mais le service ne fait que se détériorer. Nos voyageurs méritent mieux », réagit Roggeman.
Ce mardi 31 mai, de nombreuses perturbations sont attendues sur le rail en raison d’une grève du personnel ferroviaire. En cause : la charge de travail trop élevée qui va jusqu’à les empêcher de prendre leurs jours de récupération. « C’est la conséquence de la politique désastreuse du ministre de la Mobilité Gilkinet. Et qui en fait encore une fois les frais ? Les voyageurs », explique le député fédéral Tomas Roggeman.
4 000 trajets supprimés
Ces derniers mois ont été marqués par d’innombrables retards et suppressions. « Environ 4 000 trajets ont été supprimés entre février et avril, surtout dans le losange flamand et en Campine. Cette grève, c’est la cerise sur le gâteau », déplore Roggeman. La SNCB devra tout de même garantir un service minimum ce 31 mai. Ce système a été mis en place sous le gouvernement Michel I. Les voyageurs pourront ainsi voir à l’avance quels trains circuleront ou non.
Absence de vision réaliste
Pour Roggeman, tous ces problèmes découlent de l’absence de vision réaliste des chemins de fer du ministre Ecolo compétent. « Le ministre affirme depuis deux ans faire mieux que ses prédécesseurs et a reçu plus d’argent public que quiconque avant lui. Mais la qualité ne s’améliore pas pour autant, ce qui pousse de plus en plus de voyageurs à reprendre leur voiture. Bref, les recettes des écologistes ne fonctionnent pas. »
Même pas de service de base
Roggeman trouve ironique de voir le ministre plaider pour un doublement de l’offre alors qu’il n’est même pas capable de garantir le service actuel. « Il n’y a ni argent ni personnel pour cela », explique Roggeman. « Poursuivre dans le même sens n’est pas la solution. Les syndicats empêchent toute modernisation du régime de travail rigide de la SNCB depuis des années, au détriment du personnel et des voyageurs. C’est là que se situe le problème, mais Gilkinet ne fait rien. »
Roggeman appelle donc le ministre à écouter les voyageurs et à enfin proposer un plan réaliste afin de résoudre les problèmes auxquels la SNCB est confrontée.