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La Flandre ouvre ses portes aux talents étrangers
« Une migration des travailleurs contrôlée est nécessaire afin de maintenir notre prospérité. » Le ministre flamand du Travail Philippe Muyters souhaite renforcer l’attractivité de la Flandre afin d’attirer davantage de talents étrangers. Il compte revoir les procédures et proposer une liste dynamique de métiers en pénurie.
Augmenter l’attractivité
Le nombre d’offres d’emploi en Flandre atteint des sommets. De nombreux employeurs éprouvent d’immenses difficultés à trouver les bons candidats. C'est pourquoi le ministre Muyters se tourne vers l’étranger. Pour les personnes hautement qualifiées, l’accès sera très aisé et aucune étude du marché du travail ne devra être effectuée. Le ministre Muyters apportera certaines modifications afin de renforcer l’attractivité de la Flandre :
- la durée maximale des autorisations de travail sera prolongée à 3 ans au lieu des 12 mois actuels ;
- les travailleurs pourront dans certains cas être engagés plus facilement dans une autre entreprise, sans qu’un nouveau permis de travail ne doive être demandé ;
- le salaire sera aligné sur les salaires réels en vigueur sur le marché du travail, y compris pour les jeunes et les infirmiers ;
- pour l’octroi d'un permis de travail, un accord en matière d’emploi avec le pays d’origine ne sera plus une condition de recevabilité ;
- les personnes hautement qualifiées auront accès pour une durée indéterminée au marché du travail après avoir travaillé ici quelques années.
Maintenir notre prospérité
Nous devons également faire face au manque de personnel technique spécifique dans presque tous les secteurs. Afin de répondre à ce besoin, le ministre Muyters propose une liste de métiers en pénurie. Il s’agit de métiers faisant l’objet d’une forte pénurie structurelle sur notre marché du travail. « Nous devons d’abord chercher en Flandre, puis en Belgique, puis dans les pays voisins, puis partout en Europe et enfin dans le monde entier. Cette vision sera la même à l’avenir : nous devons d'abord activer nos propres talents. Mais si ce n’est vraiment pas possible, nous devons également aller voir au-delà de nos frontières, et parfois très loin. Nous avons besoin de travailleurs si nous voulons maintenir notre prospérité et supporter les coûts du vieillissement de la population », conclut Philippe Muyters.