La Flandre investit dans la mobilité à destination et aux alentours de Bruxelles

28 mars 2016
Flanders invests in mobility on Brussels ring road

« Le Brabant flamand est le moteur du pays, mais nous sommes tous au point mort », constate le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts. « Pour avancer, des coups de pelle doivent être donnés dans le Brabant flamand. » Avec un plan d'investissement global de deux milliards d'euros, il joint le geste à la parole. Le plan prévoit entre autres des travaux de grande envergure au niveau du ring autour de Bruxelles, en vue de séparer le trafic local du trafic en transit. Dans un même temps, le ministre investit de manière significative dans les alternatives à la voiture. Trois nouvelles lignes de tram vont ainsi voir le jour, de même que 41 kilomètres de nouvelle infrastructure cycliste et davantage d’espaces verts.

Avec 102 000 passages de véhicules par jour et des bretelles d’accès et de sortie tous les 500 mètres en moyenne, le ring autour de Bruxelles est la route la plus fréquentée du pays. Les 1 100 accidents et incidents environ qui surviennent chaque année constituent la cause principale des bouchons sur ce ring. Afin de réduire ce chiffre, Weyts veut séparer le trafic local et le trafic en transit sur une longueur de vingt kilomètres entre la liaison avec l’E40 en direction de la côte et l’E40 en direction de Leuven. De cette manière, les mouvements hasardeux liés aux raccordements disparaissent et le trafic est fluidifié et plus sûr.

Alternatives convaincantes

Une partie des bouchons est également due à la pénurie d'alternatives convaincantes à la voiture. Des tunnels et passerelles pour les vélos, ainsi que des pistes cyclables, seront construites au-dessus, en dessous et autour du ring, ajoutant ainsi 41 kilomètres de nouvelles pistes cyclables. « Aujourd’hui, Bruxelles est en tête des capitales européennes embouteillées. Outre une grande irritation des usagers, cela a aussi de nombreuses conséquences néfastes pour l'environnement et l'économie. Avec cet investissement supplémentaire dans l'infrastructure cyclable, je souhaite inciter autant que possible les navetteurs à abandonner leur voiture. Pas tant avec des arguments environnementaux qu’avec des arguments économiques solides : le vélo vous permet de rejoindre votre travail de manière rapide, sûre et confortable. Le vélo constitue aussi de plus en plus une véritable alternative à la voiture pour se rendre au travail, en particulier avec l’arrivée du vélo électrique », souligne Weyts.

Avec trois toutes nouvelles lignes de tram, l’alternative du transport public depuis et vers Bruxelles est également étendue. Ensemble, elles peuvent prendre à leur compte l'équivalent de 20 000 voitures du ring de Bruxelles par jour.

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