La facture du vieillissement augmente à cause des mesures relatives à la pension de la Vivaldi

8 juillet 2021

Le Comité d’Étude sur le Vieillissement a présenté son rapport annuel sur le vieillissement. Le député fédéral Wim Van der Donckt constate que la politique de Saint-Nicolas du gouvernement fédéral augmente considérablement la facture du vieillissement. « La ministre Lalieux doit rendre en septembre une proposition sérieuse pour faire face à la vague du vieillissement. Et ce n’est pas avec quelques centimes en plus que cela ira. »

Le député Wim Van der Donckt cite le rapport : « Par rapport aux résultats du rapport 2020 du CEV, le coût budgétaire du vieillissement entre 2019 et 2070 est supérieur de 0,9 pour cent du PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB dans les nouvelles perspectives. Cette hausse est en grande partie due à une série de mesures gouvernementales dans les régimes des pensions des salariés et des indépendants (augmentation de la pension minimale, suppression du coefficient correcteur dans le régime des indépendants, etc.) qui augmentent ces dépenses. De plus, l’inclusion de ces mesures dans les nouvelles perspectives signifie que les dépenses sociales atteindront désormais un plafond en 2050 au lieu de 2040 comme dans les projections précédentes. »

Attendre la première mesure qui fera augmenter la productivité et l’emploi

Si l’on sait que le PIB de 2019 s’élève environ à 473 milliards d’euros, une augmentation de 1 % représente 4 à 5 milliards d’euros. Et ce n’est pas tout, le rapport tient compte d’une augmentation annuelle du PIB sur la base d’une augmentation de la productivité du travail et de l’emploi. Depuis que ce gouvernement est au pouvoir, nous attendons toujours la première mesure qui fait augmenter soit la productivité du travail, soit l’emploi. En revanche, plusieurs mesures politiques de ce gouvernement menacent de réduire le taux d’emploi au lieu de le faire augmenter pour le faire atteindre 80 %.

La politique de Saint-Nicolas de la Vivaldi promet une gueule de bois financière

Le coût de la politique du gouvernement en matière de pensions et de marché du travail sera un lourd héritage financier, non seulement à long terme, mais aussi pour le gouvernement qui prendra le pouvoir après 2024. Alors que le rapport de l’année dernière prévoyait que les pensions augmenteraient encore pour atteindre 13 % du PIB en 2025 (projection sur 5 ans), elles atteignent déjà 13,3 % en 2026 (projection sur 5 ans).

Ce n’est pas avec des centimes que cela ira

Les ministres socialistes du Travail et des Pensions, Dermagne et Lalieux, doivent, plus que jamais, mettre en œuvre de toute urgence les engagements de l’accord gouvernemental, déclare le député Van der Donckt. « Le taux d’emploi en Belgique s’élève aujourd’hui à 70 %, alors que chez nos pays voisins comme les Pays-Bas et l’Allemagne, il est de 80 %. Davantage de personnes au travail, qui peuvent travailler plus longtemps, voici les éléments pour lesquelles nous attendons désormais une politique concrète. En misant uniquement sur l’augmentation des allocations, on obtient l’effet inverse. La ministre Lalieux doit rendre en septembre une proposition sérieuse de la réforme des pensions pour faire face à la vague du vieillissement et aux coûts qui s’y rapportent. Et ce n’est pas avec quelques centimes en plus que cela ira », conclut Wim Van der Donckt.

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