La dette flamande sous contrôle

À la demande de la Cour des comptes, le gouvernement flamand a approuvé une norme d’endettement visant à maintenir la dette publique sous contrôle. Celle-ci ne doit pas dépasser 65 % du budget flamand. Elle s’élève actuellement à 47 %. « Le gouvernement flamand continue d’investir tout en évitant que nos enfants et petits-enfants paient l’addition », explique la N VA.

« La dette flamande augmente, ce n’est pas nouveau », affirme la N-VA. « Le problème n’est pas que nous dépensions soudainement beaucoup plus que nous ne percevons. Il s’agit d’une simple opération comptable. Nous tenons désormais compte de dettes qui n’étaient pas prises en considération auparavant et de dettes passées du fédéral aux régions suite à la sixième réforme de l’État. » Ces dettes correspondent aussi en grande partie à des actifs comme des écoles et des centres de soins. Il n’est donc pas question de déficits budgétaires.

Meilleur élève

La N-VA tient à souligner que la dette flamande n’est en réalité pas si élevée. « La dette flamande s’élève à peine à 4 % du PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB . À titre comparatif : la dette publique totale du pays représente actuellement 107 % du PIB. Nous restons donc le meilleur élève en Belgique. Et nous faisons également office de modèle au niveau européen. »