Vous êtes ici
La connaissance des deux langues nationales est essentielle pour les diplomates
À la veille d’un nouveau statut pour la diplomatie fédérale, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) veut supprimer la connaissance de la deuxième langue nationale dans le cadre de l’examen diplomatique. C’est inacceptable pour le député N-VA Peter Luykx.
L’examen d’admission à la carrière diplomatique est l’une des épreuves de sélection les plus difficiles de la fonction publique : peu de candidats le réussissent. Peter Luykx : « En 2009, le SELOR a encore imposé un examen séparé pour les francophones afin de maintenir l’équilibre linguistique au sein du corps. Pour éviter cet obstacle, Reynders supprime la connaissance de la deuxième langue nationale de l'examen diplomatique. »
La N-VA continue à soutenir les critères de sélection stricts pour les diplomates : un avis politique averti et des services minutieux aux compatriotes à l’étranger requièrent une responsabilité importante. Le bilinguisme est à cet effet la condition minimale absolue. La suppression de la connaissance de la deuxième langue nationale constitue un affront à la fonction diplomatique.