La confiance n’est possible qu’après le dialogue

1 juillet 2019
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La direction de la N-VA a analysé la situation politique au niveau de la formation des gouvernements flamand et fédéral et en a tiré trois conclusions.

  1. La N-VA a toujours été opposée aux élections simultanées. Aucun autre État fédéral ne procède de la sorte. On constate aujourd’hui à quel point elle avait raison, la somme très complexe que représente la Belgique l’étant maintenant encore plus. Cela s’explique par le fait que les formations de gouvernement sont de facto liées entre elles. Tous les partis flamands demandent que clarté soit faite sur ce qui va se passer sur le plan fédéral. Et cela complique la formation d’un gouvernement flamand.
  2. Le PS refuse toute invitation formelle et informelle à se mettre autour de la table avec le plus grand parti de Flandre. Le PS, mais aussi Ecolo, semblent penser que le plus grand parti de Flandre ne mérite même pas que l’on discute avec lui. Ce sont pourtant eux qui prétendent défendre les intérêts de la Belgique avant tout. La N-VA souhaite un dialogue sur le Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme et sur une politique qui réponde aux plaintes des électeurs flamands. Car pour résoudre les problèmes, il faut avant tout discuter.
  3. Différents partis flamands ont déclaré à plusieurs reprises qu’un gouvernement fédéral sans majorité flamande était concevable pour eux. Pour la N-VA, il est impensable d’avoir confiance en une formation de gouvernement flamande avec la menace d’un gouvernement fédéral anti-flamand.

De plus, aucun autre parti flamand ne souhaite discuter sur le fond avec le grand vainqueur des élections en Flandre. Et ce, alors que l’extrême gauche est déjà entrée dans des coalitions locales et que le PS la supplie d’entrer au sein du gouvernement wallon. La N-VA déplore ce manque de respect pour le choix des électeurs flamands.

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