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La Commission Congo finit en queue de poisson : « Retour à l’ordre du jour »
La Commission Congo a tenu sa dernière réunion et se termine... sans conclusions. « La commission finit en queue de poisson », explique le député fédéral Tomas Roggeman. « Je suis en tout cas soulagé que nous ayons échappé aux excuses, aux réparations et aux programmes de gauche visant à rééduquer la société. L’heure est aux priorités d’aujourd’hui. »
La Commission Congo avait été mise sur pied peu après l’entrée en fonction du gouvernement Vivaldi afin d’enquêter sur le passé colonial. Sa non-pertinence est toutefois rapidement apparue suite aux excuses du roi et aux démarches du gouvernement en vue de la restitution d’œuvres d’art coloniales.
Agenda politique des partisécologistes et de gauche
« Les partis écologistes et de gauche ont donc voulu se servir de la commission pour faire avancer leur propre agenda politique. Cela n’a fait qu’éloigner les libéraux, qui se sentaient déjà mal à l’aise depuis longtemps. L’intervention arbitraire du président Devriendt, qui a divulgué son propre rapport final dans les médias sans leur consentement, en a finalement scellé le sort », explique Roggeman.
Honte et énième rupture au sein de la Vivaldi
La Commission Congo se termine sans conclusions en raison de divergences insurmontables au sein de la Vivaldi concernant le passage relatif aux excuses et à la possibilité de réparations. Tomas Roggeman : « C’est une honte pour le président et une énième rupture au sein de la majorité. »
Gaspillage de temps, d’argent et d’énergie
« Pendant deux ans, nous avons gaspillé du temps, de l’argent et de l’énergie dans cette commission. Nous espérons pouvoir maintenant clore ce chapitre douloureux : il n’y a pas de majorité pour des excuses, des réparations ou un programme gauchiste visant à rééduquer la société. Nous devons nous concentrer sur les problèmes d’aujourd’hui et non d’il y a 100 ans. Plus vite nous en reviendrons à l’ordre du jour, mieux ce sera », conclut-il.