La coalition Vivaldi refuse de faire des économies sur le financement des partis politiques

Aujourd’hui, la commission Comptabilité de la Chambre a voté le budget 2022 de la Chambre et le financement des partis politiques. Comme les deux dernières années, le député fédéral Wim Van der Donckt a soumis des amendements dans le but de réaliser des économies. La majorité Vivaldi ne semble toutefois guère intéressée.

D’après le projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2022, le financement que la Chambre accorde aux partis politiques sera une nouvelle fois indexé. En élaborant ses amendements, Wim Van der Donckt est revenu aux montants de 2019. Pour la Chambre des Représentants, ses amendements auraient permis une économie de 914 691 euros sur les dotations aux partis politiques et de 378 606 euros sur les subsides aux groupes politiques. « À notre grand étonnement, depuis 2019, nos amendements sont systématiquement rejetés par le gouvernement Vivaldi en dépit des promesses de nouvelle culture politique », réagit le député fédéral Van der Donckt.

Des économies sur nous-mêmes

« En 2019, un montant fixe et unique de 600 000 euros avait été accepté, mais ces économies n’ont jamais été mises en œuvre. Ma proposition de loi vise à supprimer l’indexation automatique de manière structurelle afin de réduire graduellement le financement des partis politiques », explique Van der Donckt. « Cette proposition d’économies sur nous-mêmes prend malheureusement la poussière, la majorité n’étant visiblement guère intéressée. J’invite une nouvelle fois les partis de la coalition Vivaldi à tout de même accepter ma proposition. Ce serait logique après les nombreuses déclarations enflammées des partis du gouvernement concernant le renouveau politique. La pandémie a par ailleurs généré d’immenses dettes et l’on réclame des efforts considérables de la part de la société. Il nous semble donc normal que les partis politiques fassent de même. »