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Kathleen Depoorter : « De la clarté pour l’industrie pharmaceutique, mais les défis restent considérables »

L’accord commercial avec les États-Unis est enfin conclu. Pour le secteur pharmaceutique, cela apporte un peu de visibilité après des mois d’incertitude. Mais le soulagement reste limité : avec un plafond fiscal fixé à quinze pour cent, il n’y a guère de quoi se réjouir. Le pire a été évité, mais les défis des prochaines années demeurent immenses.
« L’industrie pharmaceutique représente une part essentielle de nos exportations. C’est pourquoi j’appelle le gouvernement à appliquer rigoureusement la politique du médicament prévue dans l’accord de coalition. C’est la seule manière de protéger nos emplois, notre prospérité et l’accès rapide à des traitements innovants », souligne la députée fédérale Kathleen Depoorter.
Protéger l’innovation
Selon Kathleen Depoorter, la protection de la propriété intellectuelle est primordiale. La Belgique doit en outre continuer d’investir dans la recherche et le développement, et devenir plus attractive pour les essais cliniques.
« Dans les premières phases de développement des médicaments, notre pays reste trop frileux. Cela doit changer si nous voulons rester compétitifs. Les essais cliniques sont essentiels pour que l’innovation parvienne jusqu’à nos patients. Nous devons absolument préserver cet atout », insiste-t-elle.
L’accès aux médicaments
Le gouvernement lancera bientôt la mise en œuvre de la feuille de route pour les médicaments, qui doit garantir un accès rapide et précoce aux traitements. Kathleen Depoorter insiste pour que ce processus se fasse avec prudence et en concertation avec le secteur.
« Les engagements du cadre pluriannuel conclu avec l’industrie pharmaceutique, ainsi que la mise en œuvre de cette feuille de route, doivent être solides et élaborés dans le dialogue. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons protéger à la fois l’avenir de notre industrie pharmaceutique et l’accès des patients à des traitements innovants », conclut-elle.