Jan Jambon présente le plan de sécurité de la N-VA

9 mai 2019
Jan Jambon

« La principale mission des autorités doit être de permettre aux citoyens de se promener dans la rue en toute sécurité. » La candidat Premier ministre Jan Jambon a décrit dans De Ochtend le plan de sécurité défendu par la N-VA dans le cadre des élections du 26 mai. Il contient quatre grands changements par rapport à la politique de sécurité actuelle.

  1. Rapprochement entre la police et le parquet
    Le premier grand changement concerne la ligne de démarcation entre la police et la justice. « Le rôle de la police est d’arrêter les criminels, celui de la justice est de les sanctionner. Où doit se situer la ligne de démarcation entre les deux ? », se demande Jan Jambon. Pour répondre à cette question, il souhaite s’inspirer des Pays-Bas, où le parquet est plus proche de la police. « L’objectif est de faciliter la circulation des informations », a expliqué l’ancien ministre de la Sécurité et de l’Intérieur.
     
  2. Le commissaire général en tant que véritable chef
    La N-VA souhaite également améliorer la structure de la police fédérale et la rendre plus efficace, avec le commissaire général en tant que véritable chef. « Comme à Anvers, où le chef de corps dirige à la fois la police et la police judiciaire », a expliqué Jambon.
     
  3. Moins de zones de police locales
    Le troisième point concerne la réduction du nombre de zones de police. Ce pays compte actuellement 186 zones de police locales. Jambon souhaite ramener ce nombre à 60 ou 70. « Les zones de police disposeront ainsi d’une plus grande force de frappe », a-t-il expliqué à la radio.
     
  4. Plus grand pouvoir local contre les réseaux criminels
    Pour finir, la N-VA souhaite donner plus de pouvoir aux bourgmestres dans la lutte contre les réseaux criminels. Ils doivent pouvoir refuser d’octroyer des permis à des commerçants et exploitants d’établissements horeca malintentionnés qui souhaitent s’établir sur leur territoire.

Selon le candidat Premier ministre Jambon, ces mesures sont nécessaires si nous voulons renforcer notre culture de la sécurité. « L’infrastructure de sécurité évolue constamment. Les criminels ne restent pas les bras croisés, la société doit donc agir elle aussi », conclut Jan Jambon.

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