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Jan Jambon apporte son soutien au président catalan destitué Torra

« La politique, c’est le dialogue et la concertation, pas la destitution ou l’incarcération. » Le ministre-président flamand Jan Jambon a réagi dans un communiqué à la démission forcée de son homologue catalan Quim Torra. La Cour suprême espagnole a démis Torra de ses fonctions pour une durée d’un an et demi. En cause : son refus de faire retirer une banderole de soutien aux prisonniers politiques catalans du Palau de la Generalitat, où siège le parlement catalan.
Torra a été déclaré inéligible pour une durée d’un an et demi et ne peut plus exercer de mandat politique. Concrètement, ce jugement est synonyme de destitution de Torra en tant que chef du gouvernement catalan. Si aucun nouveau président n’est désigné d’ici deux mois, de nouvelles élections auront probablement lieu en Catalogne.
La liberté d’expression est un droit fondamental
Le ministre-président Jan Jambon condamne la destitution de Quim Torra. Il souscrit à la résolution adoptée par le Parlement flamand en octobre de l’année dernière, qui appelle au dialogue politique. « La liberté d’expression est un droit fondamental, conformément à nos valeurs européennes. En tant que ministre-président flamand, je tiens à apporter tout mon soutien à mon excellent ami, le responsable politique Quim Torra », explique Jambon dans un communiqué officiel.
La réaction complète de Jan Jambon à la destitution du président catalan Quim Torra :
« Le président Quim Torra, mon homologue et président élu de Catalogne, a été forcé de démissionner par la justice espagnole. En cause : une banderole dénonçant l’incarcération de responsables politiques et de leaders de la société civile. Quim Torra en appelle à son droit à la liberté d’expression pour dénoncer son incarcération. La liberté d’expression est un droit fondamental, conformément à nos valeurs européennes. En tant que ministre-président flamand, je tiens à apporter tout mon soutien à mon excellent ami, le responsable politique Quim Torra. La politique, c’est le dialogue et la concertation, pas la destitution ou l’incarcération. »