Investissements ferroviaires : la N-VA défend la clé de répartition 60/40

26 avril 2017

Le PS souhaite mettre un terme à la clé de répartition 60/40 pour les investissements ferroviaires. Cette clé de répartition serait néfaste pour la Wallonie. Avec quarante pour cent des moyens, la Wallonie doit entretenir la moitié des voies ferrées. De plus, la Wallonie compte davantage de ponts, de tunnels et d’autres ouvrages architecturaux. « Mais cette situation résulte des mauvais choix politiques de la Wallonie », estime la N-VA.

D’après le PS, une voie ferrée coûte en moyenne vingt pour cent de plus en Wallonie. Une situation de plus en plus difficile à gérer. Une grande partie du budget wallon est consacrée au maintien d'un vaste réseau de voies ferrées et à des investissements en matière de sécurité. Il ne reste donc que peu de budget pour l’extension de la capacité. Et le chantier du RER en Wallonie prend de plus en plus de retard.

Plus de besoins en Flandre

« La Wallonie veut un vaste réseau ferroviaire et demande à la Flandre de payer », estime la N-VA. Déroger à la clé de répartition actuelle, au détriment de la Flandre, n’est pas une option pour le parti « Cette clé de répartition est déjà suffisamment généreuse pour la Wallonie. C'est en Flandre que les embouteillages sont les plus longs, que vit le plus grand groupe de navetteurs et que se trouvent les principaux pôles d’attraction économique. En résumé : c'est la Flandre qui a le plus besoin d’investissements. De plus, la Wallonie continue d’exploiter des lignes ferroviaires déficitaires. Il n’est donc guère utile d'investir en Wallonie », conclut la N-VA.

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