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Interdire le parti Islam : la N-VA appelle les partis francophones à collaborer

La N-VA s’oppose aux partis qui veulent introduire la charia, tel que le parti Islam. « Nous nous réjouissons du ralliement des partis francophones et nous appelons à une collaboration constructive », explique la N-VA qui demande de ne pas s’enliser dans la symbolique.
Limites claires
« Lorsque l’on plaide pour la mise en œuvre de la charia et que les femmes politiques sont menacées de lapidation, c’est la goutte qui fait déborder le vase et nous devons fixer des limites claires pour protéger notre res publica », explique la N-VA. Déjà en 2003, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a estimé que la charia était incompatible avec notre système démocratique dans son arrêt Refah Partisi (Parti de la Prospérité) et autres c. Turquie. Sur la base de cette décision, le parti Islam pourrait être interdit.
Droits fondamentaux
Interdire des partis politiques est extrêmement difficile dans notre démocratie et n’est pas bienvenu dans la grande majorité des cas. La Constitution garantit à juste titre nos droits fondamentaux, y compris le droit d'association, la liberté d'expression et la liberté de religion. Paradoxalement, cette tolérance s'applique aujourd'hui aussi aux groupes qui veulent abolir notre système démocratique occidental.
Collaboration constructive
Sur la base d’une analyse juridique approfondie, la N-VA appelle les partis francophones à collaborer de manière constructive afin de couper court aux partis qui veulent saper notre démocratie en leur interdisant de participer aux élections. La N-VA espère que les membres de la coalition Open Vld et CD&V s’y rallieront.