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Infrabel continue d’utiliser des substances toxiques
Infrabel continue d’utiliser des pesticides polluants pour lutter contre les mauvaises herbes le long des voies ferrées. C’est ce qui ressort des chiffres demandés par la N-VA. Infrabel représente pas moins de 85 % de la consommation totale de pesticides au sein des services publics. « Après une période de transition de plusieurs années, il est grand temps d’inverser la tendance », estime la N‑VA.
Depuis le 1er janvier 2015, les services publics flamands ne peuvent plus utiliser d’herbicides ni de pesticides pour lutter contre les mauvaises herbes. Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge Infrabel a bénéficié d’une dérogation pendant cinq ans. L’objectif était de lui permettre de continuer d’éliminer les mauvaises herbes sur les voies et les terrains des postes de signalisation. Cette dérogation a pris fin en 2020 et le gouvernement flamand n’est guère disposé à la prolonger. La ministre compétente Zuhal Demir n’y est pas du tout favorable non plus.
« L’ensemble des administrations publiques flamandes n’utilisent plus de pesticides depuis cinq ans. Après des années d’études et de préparatifs, il est temps pour Infrabel de faire de même. J’appelle le ministre fédéral de la Mobilité Gilkinet (Ecolo) à verdir la lutte contre les mauvaises herbes dans le secteur ferroviaire. Il a l’occasion de montrer qu’il se préoccupe réellement de l’environnement », explique la N-VA.
Des alternatives existent
Encore aujourd’hui, Infrabel utilise des milliers de litres de produits nocifs pour lutter contre les mauvaises herbes sur les voies de chemins de fer. Des exemples étrangers montrent qu’il est possible de faire autrement. Aux Pays-Bas et en Suisse, par exemple, des projets pilotes utilisant l’eau bouillante contre les mauvaises herbes sont en cours. En Allemagne également, les produits chimiques seront bientôt interdits dans la lutte contre les mauvaises herbes.
« Notre gestionnaire ferroviaire ne doit pas manquer le coche. Dès 2016, la N-VA avait introduit une résolution concernant la lutte contre les mauvaises herbes le long des voies de chemins de fer. Il est possible d’agir sur la base des découvertes des études passées. Les études actuelles doivent également être suivies de près. Comme les autres pays, nous devons trouver notre propre solution », conclut la N-VA.