Green Deal européen : l’écoréalisme reste nécessaire

« Le Green Deal de l’UE est une surenchère d’objectifs climatiques volontariste, sans financement élaboré ni soutien de la population », affirme la N-VA. L’UE y consacre mille milliards d’euros, alors que l’asile et la migration, par exemple, doivent se contenter de moyens largement inférieurs.

L’UE a décidé de passer la vitesse supérieure en matière de politique climatique, sans se soucier de savoir si le reste du monde allait suivre. Il n’y a pourtant pas que le défi climatique. D’autres dossiers qui préoccupent les citoyens nécessitent également des moyens, comme la migration, la sécurité et l’emploi.

Des subventions pour les consommateurs de charbon

« Un Green Deal à 1000 milliards d’euros requiert des mesures efficaces et des objectifs réalistes. La KULeuven l’a encore expliqué cette semaine. L’Europe doit absolument faire preuve d’écoréalisme », explique la N-VA. Ce sont les contribuables des différents États membres qui financeront la majeure partie de ces 1000 milliards. Ils proviendront d’autres fonds et seront accordés aux mauvais élèves. Les pays consommateurs de charbon comme la Pologne, l’Allemagne, la Roumanie et la République tchèque devraient recevoir la majeure partie de cet argent. Pourtant, la Flandre, grande consommatrice d’énergie, va également devoir faire face à des défis de taille.

« Nous avons renoncé au charbon depuis longtemps, et maintenant, nous allons devoir payer pour les régions qui ne l’ont pas fait. Des régions qui, chaque année, provoquent par ailleurs des dommages à hauteur de plusieurs milliards au niveau de la santé, y compris chez nous », explique la N-VA.

Faire preuve d’écoréalisme

L’UE ne représente que 10 % des émissions mondiales. Nous devrions investir davantage dans l’innovation afin de mettre au point de nouvelles applications dont le reste du monde pourrait également profiter. C’est d’ailleurs un des messages clés de l’écoréalisme prôné par la N-VA. Le rapport du Metaforum de la KULeuven le confirme. Nous pouvons faire face à la problématique climatique mondiale de manière tenable et abordable, sans mettre à mal notre croissance économique.