Geert Bourgeois plaide pour une union douanière avec les Britanniques

Le ministre-président Geert Bourgeois appelle les Britanniques à garantir la prospérité et les emplois des deux côtés de la Manche et plaide sans détour pour une union douanière avec le Royaume-Uni.

Pas de Brexit de préférence

Le rejet de l’accord sur le Brexit par la Chambre basse britannique marque une nouvelle période d’incertitude pour nos citoyens et entreprises. Le risque d’un Brexit sans accord chaotique augmente considérablement. Le ministre-président Geert Bourgeois explique : « Je préfère qu’il n’y ait pas de Brexit, mais si c’est le cas, une union douanière est le minimum. Il serait inimaginable qu’après le 30 mars, nous ne puissions plus avoir de relations commerciales avec le Royaume-Uni aussi facilement qu’avec la Turquie. Une union douanière répondrait en outre aux principales exigences des Britanniques. »

Question de la frontière irlandaise

En cas d’union douanière, il n’y aurait par exemple pas de libre circulation des personnes, pas de juridiction de la Cour de justice de l’Union européenne et pas de contribution au budget de l’Union. En outre, l’union douanière offrirait une solution à la question de la frontière irlandaise.

Il est vrai que les Britanniques dépendraient alors de l’Union européenne pour les traités commerciaux. « Mais je sais d’expérience que seul un gros bloc tel que l’UE peut conclure des traités commerciaux solides au niveau international. En outre, 55 % des exportations du Royaume-Uni sont liées au bloc commercial européen », conclut Geert Bourgeois.