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Geert Bourgeois inquiet quant aux négociations sur le Brexit : « Un no-deal serait une nouvelle catastrophe en plus du coronavirus »
« Je crains une catastrophe du Brexit en plus du coronavirus. » L’eurodéputé Geert Bourgeois s’inquiète des négociations en cours sur le Brexit. « Nous devons également nous préparer au pire. »
Aucune raison d’être positif
Le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne le 1er février dernier et depuis lors, les deux camps continuent de négocier un accord. Le délai est fixé à la fin de l’année, mais Bourgeois se dit inquiet. « Les négociations n’avancent guère. Le négociateur européen Michel Barnier et le Premier ministre britannique Boris Johnson ont tous les deux été malades. Un no-deal reste possible. Il n’y a pour le moment aucune raison d’être positif », a-t-il affirmé, espérant malgré tout un accord ou un nouveau report.
Protéger les entreprises stratégiques contre les reprises étrangères
Bourgeois est revenu une nouvelle fois sur l’impact du coronavirus sur le commerce international, qui a selon lui baissé de 10 %. Il a réitéré son plaidoyer pour une Europe moins dépendante des autres pays. « C’est à l’UE de protéger ses citoyens. Nous sommes trop dépendants de pays tels que la Chine et l’Inde pour nos ressources stratégiques, comme les médicaments et les masques buccaux. » Selon Bourgeois, l’Union doit protéger ses citoyens, mais aussi ses entreprises. « L’UE doit protéger nos entreprises contre les trésors de guerre qui se constituent à l’étranger. Nous devons en particulier protéger nos entreprises stratégiques contre les reprises par des sociétés étrangères. »