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Fyra volant : l’héritage empoisonné du gouvernement violet à la Défense
Les problèmes autour des nouveaux hélicoptères NH-90 demeurent pour la Défense. Le fabricant a accumulé les retards au point que cela en devienne désespérant, les coûts d’utilisation sont hallucinants et les appareils connaissent des maladies de jeunesse. « Il apparaît de plus en plus clairement que la Défense se retrouve avec un Fyra volant sur le dos », estime la députée N-VA Karolien Grosemans.
La Défense a commandé deux différents types d’appareil : quatre hélicoptères de transport et quatre hélicoptères navals. Il était initialement prévu que le premier NH-90 soit livré en 2011 mais ce n’est qu’en décembre 2012 que la Défense a reçu ce premier appareil.
Des informations en provenance des Pays-Bas soulignent que le NH-90 souffre de plusieurs maladies de jeunesse et que la facture d’une heure de vol s’élève de surcroît à 25 000 euros. En termes de frais de consommation, le NH-90 coûte quatre fois plus cher qu’un F-16.
« Dans un rapport critique de la Défense datant de 2012, on peut lire qu’utiliser les nouveaux hélicoptères NH 90 dans le cadre de missions de sauvetage et de reconnaissance s’assimile à se rendre chez l’épicier en Rolls Royce. Je ne vois pas non plus très bien en quoi le NH-90 serait un bon hélicoptère pour les missions navales s’il supporte mal le contact de l’eau. »