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Frieda Gijbels : « L’évaluation de l’approche de la crise du coronavirus arrive bien trop tard »
Ce n’est que près de quatre ans après le début de la pandémie de COVID qu’une évaluation de sa gestion va enfin débuter. « C’est beaucoup trop tard », estime la députée fédérale Frieda Gijbels. Elle déplore l’absence d’évaluation immédiate et continue. « Aux Pays-Bas, cette évaluation a eu lieu bien plus tôt. Pourquoi pas chez nous ? »
« Ce n’est que près de quatre ans après le début de la pandémie de COVID qu’une évaluation de sa gestion va enfin débuter », explique Frieda Gijbels. « Les expériences s’estompent et plus on attendra pour les analyser, moins elles seront nettes. Il est inacceptable de retarder aussi longtemps cette évaluation compte tenu de l’impact considérable des mesures prises sur l’ensemble de la population. »
Angles morts
Gijbels dénonce l’approche actuelle du gouvernement, la méthodologie utilisée et le coût de l’évaluation. « L’OCDE a reçu 1,6 million d’euros pour cette évaluation et le gouvernement a alloué un budget de pas moins de 7 millions d’euros au SPP Politique scientifique pour évaluer les "angles morts dans le rapport de l’OCDE" », explique Gijbels. « On attend visiblement un grand nombre d’angles morts... Comment est-ce possible ? Et on agit si tard, encore une fois... »
Bien plus tôt à l’étranger
Pour Gijbels, il est primordial de s’inspirer des autres pays en matière d’évaluation continue. « Les Pays-Bas ont déjà réalisé de nombreuses évaluations détaillées sur différents aspects de la gestion de crise. Pourquoi ne l’avons-nous pas fait ? », conclut la députée fédérale.