Éviter la surcharge du réseau GSM pendant les situations d’urgence

26 avril 2016
Situations d’urgence : éviter la surcharge du réseau GSM

« Maintenir la norme basse d’émission des ondes à Bruxelles est injustifiable dans les situations de crise », réagit la parlementaire bruxelloise Liesbet Dhaene face aux déclarations selon lesquelles la communication a été un problème majeur après les attentats du 22 mars à Bruxelles et Zaventem. Elle introduit par conséquent une proposition permettant d’augmenter provisoirement les normes de rayonnement pendant les situations d’urgence.

Les interviews de personnes ayant vécu les attentats de près révèlent que les plans d'urgence ont fonctionné, mais elles ont mis en lumière une lacune importante : la communication GSM a été coupée. Même le numéro de téléphone du Centre de crise est resté inaccessible pendant quelque temps. « Des normes de rayonnement plus élevées ne peuvent pas résoudre complètement les problèmes lors de telles situations de crise, mais elles aident à augmenter la capacité. La création d’un cadre légal, dans lequel les opérateurs ont la capacité d'augmenter provisoirement les normes de rayonnement dans les situations de crise, est une nécessité sociale », estime Dhaene.

Aucun risque de santé

« Cette proposition est un compromis entre santé et sécurité. Les normes de rayonnement bruxelloises sont extrêmement basses : une augmentation ne comportera donc pas de risque de santé. La limite que je propose en situation de crise est la même que la norme de rayonnement maximale standard en Flandre, qui est plus de trois fois plus élevée que la norme bruxelloise. J’espère que le gouvernement saisira l'importance de cette proposition et qu'il placera le bien-être de la population au-dessus des jeux politiques », conclut Dhaene.

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