Étude de la CREG : si l’on ne fait rien, la facture d’électricité des ménages et des entreprises va encore augmenter

26 mars 2021

Le gouvernement fédéral va répercuter pas moins de 100 millions d’euros sur la facture d’énergie des ménages et des entreprises. Le parlement fédéral s’est pourtant prononcé à une large majorité pour la baisse du surcoût fédéral par rapport à 2021. Le député fédéral Bert Wollants demande au gouvernement de tenir parole.

100 millions de plus sur la facture

L’étude tant attendue de la CREG sur le surcoût fédéral au niveau de la facture d’électricité a enfin été publiée. L’année prochaine, 100 millions d’euros de plus vont être répercutés sur la facture pour l’offshore, et d’ici 2026, le surcoût fédéral va augmenter de près de 90 % par rapport à 2019. La CREG réclame elle aussi une intervention et souhaite que le gouvernement ne puisse pas répercuter ces 100 millions sur les factures des ménages et des entreprises. Elle a également fait une proposition concrète concernant le mécanisme de dégressivité pour les consommateurs électro-intensifs et les autres grands consommateurs d’électricité. Conformément à la résolution, le gouvernement était censé faire des proposition avant fin 2020. La ministre n’a pas voulu le faire, mais la CREG a quant à elle bien fait son travail.

Bert Wollants : « Le Parlement impose la diminution de la part fédérale de la facture d’énergie »
L’étude de la CREG montre clairement que si rien n’est fait, les factures d’électricité des ménages et des entreprises augmenteront. « Si la ministre ne présente ses premières propositions au parlement qu’en septembre-octobre, il sera pratiquement impossible d’éviter cette augmentation de 100 millions d’euros pour nos ménages et nos entreprises », explique le député fédéral Bert Wollants. « À une large majorité, le parlement a imposé au gouvernement de réduire la part fédérale de la facture d’énergie par rapport à 2021. En tant que co-auteur de cette résolution, je demande au gouvernement et à mes co-auteurs de tout faire pour tenir parole. Nous ne pouvons accepter que nos familles et nos entreprises paient 100 millions de plus en 2022, ni attendre jusqu’en septembre, octobre ou novembre pour agir. »

La position concurrentielle de nos entreprises mise à mal

La CREG a également fait une proposition pour les factures d’énergie de nos entreprises, explique Wollants. « Leur position concurrentielle risque d’être de plus en plus mise à mal. Mais le gouvernement ne réagit pas. Notre économie a besoin d’oxygène et nos entreprises jouent un rôle fondamental dans la création de croissance et d’emplois. Nous devons agir de toute urgence. Les propositions sont sur la table. »

Pour Wollants, un texte doit pouvoir être débattu au parlement avant l’été. La ministre est déjà en retard de trois mois, on ne peut attendre huit mois de plus. Le député fédéral compte bien interroger la ministre Van der Straeten à ce sujet.

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