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Enfin une stratégie européenne en matière de cybersécurité

Après l’approbation d’une série de propositions législatives par le Parlement européen, dont le Cybersecurity Act, une véritable stratégie européenne en matière de cybersécurité va enfin pouvoir être mise en œuvre. Le fil rouge est une approche homogène des cyberrisques et des investissements supplémentaires dans la sécurisation des données. L’eurodéputé Ralph Packet est satisfait : « La protection de nos données numériques est cruciale dans un monde où les évolutions technologiques se succèdent à un rythme effréné. La cybersécurité est de plus en plus importante et dépasse le niveau des États membres. Si l’Europe ne peut pas apporter de plus-value à ce niveau, où le pourrait-elle ?
Plus de missions
Les missions de l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité vont être étendues suite à cette nouvelle législation. L’ingérence technologique et stratégique d’autres blocs comme la Chine constitue un réel problème. Ralph Packet se réjouit que l’UE prenne conscience de ces risques. « Les entreprises de télécommunications étrangères gagnent en parts de marché chez nous et les études démontrent que nos entreprises ne sont pas armées contre les cyberrisques. Nous devons veiller à ce que les investissements nécessaires soient consentis partout en Europe et à ce que tous les États membres appliquent correctement les mesures, dans l’intérêt des consommateurs européens. J’appelle les États membres, y compris la Belgique, à prendre eux-mêmes d’autres mesures. La transposition des directives européennes concernant la lutte contre les cyberattaques est beaucoup trop lente en Belgique et nous manquons d’experts. La Belgique est à la traîne. »
Cybersecurity Act : un cadre européen pour des certificats de cybersécurité
Une certification européenne volontaire des services et produits sera également mise en place afin de garantir la cybersécurité. Les utilisateurs disposeront ainsi de plus amples informations sur la sécurité des produits et services qu’ils achètent. « Le fait que la certification des biens et services ne soit pas imposée par les autorités, mais repose sur des accords volontaires entre les différents acteurs concernés de l’industrie et les autorités est une bonne chose. Nous pourrons ainsi continuer de miser sur l’innovation et éviterons des procédures administratives sans fin susceptibles de retarder notre évolution technologique. Les entreprises, experts et autorités détermineront ensemble les normes nécessaires pour protéger les données des citoyens européens », conclut Ralph Packet.