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Énergies renouvelables : l'UE place la barre trop haut

Alors que tous les États membres sont d'accord avec le fait que d'ici 2030, 27 % de notre énergie doivent provenir de sources renouvelables, le Parlement européen crée l'inquiétude en revoyant ce chiffre nettement à la hausse. « Nos ménages et nos entreprises ont besoin de stabilité. Nous ne pouvons pas emprunter une nouvelle direction chaque année », déclare la parlementaire européenne Anneleen Van Bossuyt, qui suit ce dossier controversé de près pour la fraction CRE La N-VA est membre des CRE, c’est-à-dire des Conservateurs et Réformistes européens, une fraction euro-réaliste et conservatrice au sein du Parlement européen. La N-VA partage leur vision réaliste sur le projet européen et plaide également en faveur d’une application correcte et poussée du principe de subsidiarité. Ainsi devons-nous oser nous demander s’il n’est pas préférable que certaines initiatives européennes soient confiées aux États membres. La N-VA se reconnaît également dans la vision du groupe CRE sur le plan socio-économique. Depuis les élections de 2014, le groupe CRE est la troisième plus grande fraction au sein du Parlement européen. CRE . « Les énergies renouvelables se parent d'une mauvaise image à cause de cette fanfaronnade du Parlement qui ne tient pas compte des conséquences éventuelles. »
Miser uniquement sur les énergies renouvelables a peu de sens en Flandre : la place est restreinte, les éoliennes en mer sont très chères et les panneaux solaires seuls ne suffiront pas pour atteindre les objectifs. « C'est pour cette raison que nous devons d'abord nous intéresser à l'efficacité énergétique », estime Anneleen Van Bossuyt. « Si tout le monde installait une chaudière à condensation, nous pourrions réduire d'un quart notre consommation d'énergie, ce qui correspondrait à 40 % de notre production annuelle d'énergie nucléaire. »
Toutefois, les fractions de gauche, en particulier, mettent uniquement l'accent sur les énergies renouvelables très coûteuses. « Elles oublient ainsi qu'il est possible d'obtenir d'excellents résultats en gérant mieux les énergies existantes », explique Anneleen Van Bossuyt. « Pour cela, il n'est pas nécessaire d'imposer de nouvelles taxes et l'impact est immédiatement visible sur le budget de nos ménages et de nos entreprises. »