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Directive européenne contre la violence à l’égard des femmes : « Un pas en avant important, mais il y a encore du travail à faire »
![](https://francais.n-va.be/sites/international.n-va.be/files/styles/style_news_detail/public/generated/images/news-picture/assita-kanko-orange.jpg?itok=olAz33Ao×tamp=1687284454)
Le Parlement européen a voté la toute première directive européenne contre la violence à l’égard des femmes. La N-VA a voté en faveur de la directive et l’eurodéputée Assita Kanko a participé aux négociations. Si elle se félicite de la large adoption de la directive, elle met également en garde : « La criminalisation du viol n’a pas été incluse dans la directive. Il y a donc encore du travail à faire. »
Assita Kanko s’est montrée satisfaite à l’issue du vote : « Ce fut un travail monumental qui a dépassé les clivages politiques. Je me félicite de la large adoption de cette directive. Nous avons enfin une directive européenne contre la violence à l’égard des femmes. » Elle précise que nous ne devons toutefois pas nous reposer sur nos lauriers, car ce n’est qu’un début.
Un pas en avant
« Quand on parle de droits de la femme, on parle de femmes et de jeunes filles qui vivent des expériences terribles et sont trop souvent confrontées à l’injustice. Les auteurs se sentent libres de poursuivre les violences, à l’intérieur mais aussi à l’extérieur, dans les rues. Nous ne l’accepterons jamais. Et nous ne devons pas nous contenter de cette directive. Ce n’est qu’un premier pas en avant. Il y a encore beaucoup de travail à faire. »
Nous pouvons et devons faire mieux
« L’accord contient de bons éléments, comme la criminalisation des mutilations génitales féminines et l’aide aux victimes de cette pratique criminelle. Mais je suis déçue qu’une majorité d’États membres aient réussi à exclure de la directive la criminalisation du viol au niveau de l’UE. Il reste du travail à faire pour les prochaines années afin de mieux protéger les femmes et les jeunes filles. Elles le méritent amplement. »