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Deuxième génération de migrants plus vite au travail que la première génération
La deuxième génération de migrants non UE nés en Belgique trouve de plus en plus vite sa voie dans la société belge. Elle s’en sort mieux dans l’enseignement et sur le marché de l’emploi que la première génération. Près de 70 % de la deuxième génération de migrants non UE âgés de 25 à 49 ans ont un emploi, contre 62 % de la première génération et 90 % d’autochtones. Ce sont surtout les migrants non UE sans formation et de sexe féminin qui ont véritablement réalisé un mouvement de rattrapage. Dans une perspective européenne, la Belgique s’avère, en matière d’intégration de migrants non EU sur le marché de l’emploi, faire partie des plus mauvais élèves. Bruxelles et la Wallonie se distinguent tout particulièrement par un taux de chômage très élevé parmi les migrants non UE, conjugué à un taux d’activité très faible. La Flandre fait un rien mieux mais reste loin derrière la moyenne européenne. La Flandre a l’ambition de respecter ses accords dans le cadre des objectifs européens 2020 et donc, de faire grimper son taux d’activité global à 76 % d’ici 2020.