Des vandales détruisent les vélos partagés, Bruxelles observe

5 septembre 2019

Ces dernières semaines, les vélos partagés d’Uber, les scooters électriques de Felyx et les trottinettes partagées de Hive, Wind et Tier ont tous quitté (certaines parties de) Bruxelles. Les raisons sont toujours les mêmes : vandalisme, vols et intimidations. Le député bruxellois Mathias Vanden Borre dénonce la politique laxiste menée à Bruxelles.

Du vandalisme à l’état pur

Les photos et témoignages sur les réseaux sociaux ne trompent pas : des appareils détruits sur le bord de la route ou sur la chaussée, à peine quelques mois après leur mise en service. Et de nombreux témoignages font état de vols et même de violences et d’intimidations à l’encontre du personnel chargé de l’entretien des vélos, scooters et trottinettes partagés. Du vandalisme à l’état pur, estime Vanden Borre.

De bonnes intentions, mais une dure réalité

« C’est vraiment dommage pour Bruxelles et les Bruxellois. J’utilise moi-même ces plateformes et en connais les avantages. Ce vandalisme fait fuir ces excellentes initiatives après quelques mois seulement. Cela démontre le fossé qui existe entre les bonnes intentions et la dure réalité dans certains quartiers où la surveillance et le contrôle sociale sont insuffisants », explique le député bruxellois.

Les solutions sont connues

Selon Vanden Borre, la nouvelle majorité bruxelloise nie le problème. « Le problème sous-jacent est la politique de sécurité laxiste menée dans les quartiers à problèmes. Les solutions sont connues depuis des années. Pensons aux partenariats locaux de prévention, aux caméras de surveillance intelligentes ou aux gardes de quartier sanctionnateurs. Visiblement, les majorités bruxelloises ne sont pas disposées à aller dans ce sens », conclut Mathias Vanden Borre, déçu.

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