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Des contrôles aux frontières de l’Europe plus stricts pour les voyageurs sans obligation de visa
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Les citoyens en provenance de pays qui n’ont pas besoin de visa pour voyager dans l’espace Schengen feront désormais l’objet d'un screening préalable. Le nouveau système ETIAS examinera s'ils constituent un danger pour la sécurité européenne, la santé publique ou la politique migratoire. « Il s’agit d’une nouvelle étape vers un meilleur partage des informations, un élément essentiel de toute politique de sécurité forte », explique l’eurodéputée Helga Stevens.
Une protection renforcée des frontières extérieures de l’Europe
De nombreux pays, comme les États-Unis, l’Albanie et la Macédoine, ont passé des accords avec l’Europe afin que leurs citoyens puissent y entrer sans visa. Pour la sécurité de nos citoyens, il est cependant inacceptable que des millions de personnes puissent traverser les frontières et ensuite se déplacer librement dans l’espace Schengen. « Les gardes-frontières pourront, grâce à ETIAS, refuser le passage ou arrêter plus facilement des groupes à risque ou des personnes recherchées », explique Stevens.
Quiconque s'est déjà rendu à New York en avion connaît cette procédure. Elle est en effet basée sur un système américain comparable, qui demande aux voyageurs de s’enregistrer au préalable. Les services de police auront accès à ETIAS dans le cadre d’enquêtes nationales sur le terrorisme, mais les services d'immigration pas encore. « La N-VA espère que ce sera bientôt le cas, afin d’encore mieux surveiller les frontières extérieures de l’Europe », conclut Helga Stevens.