Vous êtes ici
De plus en plus de Syriens rentrent volontairement dans leur pays

Des chiffres révélateurs pour les premiers mois de 2025 : pas moins de 68 Syriens ont déjà choisi de rentrer volontairement chez eux cette année, contre seulement six en 2024. C’est ce qu’il ressort d’une question parlementaire posée par la députée fédérale Maaike De Vreese à la ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt.
"Le moment est venu pour un retour en toute sécurité"
Selon Maaike De Vreese, cette augmentation n’a rien d’un hasard. « Grâce à ce gouvernement Arizona, Fedasil explore – en parallèle de l’agence européenne Frontex – plusieurs pistes pour organiser les retours. La chute du régime d’Assad ouvre désormais la voie à un retour sécurisé des Syriens dans leur pays d’origine. »
Fedasil et Frontex en quête de solutions
Un retour forcé vers la Syrie n’est actuellement pas envisagé. Étant donné que la réintégration via l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies n’est pas possible, d'autres alternatives sont à l'étude. Fedasil analyse différentes options pour relancer l’accompagnement à la réintégration. Frontex, de son côté, cherche des partenaires sur place pour mettre en œuvre ce type de programmes en Syrie.
Une coopération européenne encore balbutiante
Lors du dernier Conseil Justice et Affaires intérieures (JAI) de l’Union européenne, aucune décision n’a encore été prise concernant une approche coordonnée au niveau européen pour les retours volontaires ou forcés des ressortissants syriens. Des discussions sont toutefois en cours autour de ce qu’on appelle les visites de reconnaissance (go-and-see visits) sur le terrain.