Vous êtes ici
D’après une enquête, la secrétaire d’État Schlitz (Ecolo) aurait menti au parlement

« Nous savions déjà que la secrétaire d’État Schlitz avait enfreint la loi en utilisant son propre logo dans le cadre d’une communication publique. La commission de contrôle l’a constaté de manière unanime et définitive ce mardi », explique le député fédéral Sander Loones. « Il apparaît désormais que Madame Schlitz a également trompé le parlement et a cherché à faire disparaître des preuves. »
Dans l’espoir de bénéficier d’une peine plus clémente, la secrétaire d’État Schlitz a tenté de se mettre à l’abri de différentes manières au sein de la commission de contrôle. Ce mardi, elle a ainsi rejeté la responsabilité sur son administration afin de se protéger ainsi que son cabinet. Elle a également affirmé qu’aucune demande n’avait jamais été formulée concernant les communications, et certainement pas celle d’utiliser son propre logo.
Des excuses qui ne tiennent pas la route
« Mais ces "excuses" ne tiennent pas la route », estime Sander Loones. « La Dernière Heure explique minutieusement comment la secrétaire d’État a exigé que son logo personnel soit utilisé. C’est tout à fait illégal. »
Comme mentir devant le tribunal
Pire encore, La Dernière Heure démontre que Madame Schlitz a menti au parlement. « La secrétaire d’État a non seulement enfreint la loi, mais elle a également agi de manière contraire à toute déontologie », constate Loones. Une accusation d’autant plus grave que la secrétaire d’État a fait ces déclarations au sein de la commission de contrôle. « Il s’agit du contrôleur parlementaire ultime. C’est comme mentir devant le tribunal. Il apparaît par ailleurs que Madame Schlitz a tenté de dissimuler les preuves en modifiant en douce le guide de subventions. Son dossier s’alourdit. »