Crise des réfugiés ukrainiens : « C’est le niveau local qui se retrouve à devoir résoudre le chaos organisé par le gouvernement fédéral »

« Dès le premier jour, j’ai alerté contre le fait que l’accent mis par le niveau fédéral sur l’accueil par les particuliers ainsi que l’octroi du revenu d’intégration lié au statut de personne déplacée n’étaient pas raisonnables et allaient mener au chaos. Nous y sommes », a déclaré Bart De Wever dans les studios de Terzake. En quelques semaines, les services communaux d’Anvers ont dû traiter des milliers de demandes, ce qui a provoqué de longs délais d’attente et un immense travail administratif, surtout pour les personnes proposant un accueil particulier. « Nous allons résoudre ce problème dans les prochains jours », explique De Wever.

« Nous avons agi dès le premier jour en mettant directement sur pied une cellule de crise, en proposant un centre d’accueil et un suivi médical, en permettant l’enseignement, etc. Nous savions à quoi nous attendre, mais nous savions aussi qu’il est impossible de faire des miracles quand 3000 personnes se retrouvent du jour au lendemain dans vos rues. C’est un véritable défi administratif. Mais nous allons faire en sorte que tout se passe de manière fluide dans les prochains jours », explique De Wever.

« Nous avons agi dès le premier jour en mettant directement sur pied une cellule de crise, en proposant un centre d’accueil et un suivi médical, en permettant l’enseignement, etc. Nous savions à quoi nous attendre, mais nous savions aussi qu’il est impossible de faire des miracles quand                             3 000 personnes se retrouvent du jour au lendemain dans vos rues. C’est un véritable défi administratif. Mais nous allons faire en sorte que tout se passe de manière fluide dans les prochains jours », explique De Wever.

Légèreté

« Cela démontre une nouvelle fois la légèreté dont a fait preuve le niveau fédéral sur cette question. On accorde à ces personnes un revenu d’intégration, des allocations familiales et le « Groeipakket », puis on les abandonne à leur sort. Elles se retrouvent alors livrées à des personnes malintentionnées. Nous travaillons d’arrache-pied à la résolution du chaos que le gouvernement fédéral a organisé », ajoute De Wever.

Réunir les personnes

« Les réfugiés ukrainiens doivent rester aussi proches des autorités que possible. D’où la création de ce village d’urgence qui sera bientôt inauguré. Je n’exclus pas la création d’autres villages de ce type. Je souhaite réunir les réfugiés, assurer leur suivi médical, leur proposer une assistance, les accompagner vers le marché du travail et les aider à s’intégrer dans notre société, le tout de manière cohérente et efficace. »