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Cotiser avant de bénéficier de droits sociaux

Pour la N-VA, il est fondamental de d’abord cotiser avant de bénéficier de droits sociaux. La N-VA insiste pour que le ministre de l’Emploi défende au niveau européen la position de la Belgique selon laquelle il faut travailler au moins trois mois dans un pays avant de pouvoir y bénéficier d’une allocation de chômage. « C’est indispensable pour assurer la stabilité de notre Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale , et le tourisme de la sécurité sociale n’a pas sa place dans l’Europe sociale que nous prônons », explique la N-VA.
Menace pour la sécurité sociale
L’Union européenne propose d’accorder une allocation de chômage après un mois de travail en Belgique seulement. Certains souhaitent même ramener ce délai à un jour. Il est également envisagé de permettre d’emporter ces allocations pendant six mois, voire une durée indéterminée, dans le pays d’origine. Un véritable problème, selon la N-VA. « La Belgique est le seul État membre de l’UE où les allocations de chômage sont illimitées dans le temps. L’accès facile et l’exportation illimitée des allocations de chômage depuis et vers l’étranger constituent donc une grave menace pour la base financière et sociale de notre sécurité sociale », explique la N-VA.
Difficile à contrôler
La crainte du tourisme de la sécurité sociale est réelle. « Il serait par exemple possible de venir travailler ici pendant un mois, de demander une allocation belge, de quitter le pays et de conserver cette indemnité de manière illimitée. Les services régionaux de l’emploi ne pourraient pas contrôler, ou très difficilement. C’est en effet au pays d’origine d’assurer le suivi du demandeur d’emploi, ce qui ne nous permettrait pas de garantir le respect des devoirs liés à ces droits », conclut la N-VA.