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C’est finalement Bucarest, et non Bruxelles, qui accueillera le Centre européen de Cybersécurité
Une des conditions d’accueil du Centre européen de Cybersécurité était la 5G. Mais dans sa candidature, Bruxelles s’est accrochée à ses normes d’émissions strictes. Pour la présidente de groupe Cieltje Van Achter, Bruxelles a raté une occasion de se profiler comme capitale du numérique. « Je ne comprends pas que tout cela se fasse avec le soutien de l’Open VLD. »
Bruxelles s’était portée candidate en vue d’accueillir le nouveau Centre européen de Cybersécurité. Il y avait donc encore un petit espoir de voir la 5G devenir réalité à Bruxelles, une des conditions d’accueil de ce centre étant l’accès à la 5G. Mais les normes d’émissions actuelles étant trop strictes pour le déploiement d’un tel réseau, elles devaient être adaptées. Dans sa proposition, Bruxelles s’est pourtant accrochée à ses normes d’émissions strictes. Difficile de dire si ce point a véritablement joué dans la décision de privilégier Bucarest par rapport à Bruxelles, mais le fait est que nous avons échoué.
L’avenir est au numérique
Le Centre sera donc situé à Bucarest. « Le Centre européen de Cybersécurité était l’occasion rêvée de faire de Bruxelles une capitale du numérique. Cela aurait été une avancée majeure dans le dossier de la 5G. D’ici 2022, 350 000 postes devraient être vacants dans le domaine de la cybersécurité en Europe. Le Centre européen aurait permis d’attirer une partie d’entre eux vers Bruxelles », réagit la présidente de groupe Cieltje Van Achter, indignée. « L’absence de perspectives autour de la 5G est le coup de grâce pour Bruxelles. Cela fait des années que je répète que l’avenir est au numérique. Cela inclut la 5G, surtout avec la saturation annoncée du réseau 4G bruxellois. Plutôt que d’adapter les normes d’émissions, les partis violets-verts préfèrent lancer une participation citoyenne relative à la 5G. Je ne comprends pas que tout cela se fasse avec le soutien de l’Open VLD. »