Calculs du Bureau du Plan : la N-VA est la seule à présenter un budget sain

7 mai 2024

La N-VA a demandé au Bureau du Plan Le Bureau Fédéral du Plan (BFP) est une institution belge d’utilité publique. Le Bureau du Plan réalise des études et projections concernant des problèmes de politique socio-économique et écologique. Il met son expertise scientifique à la disposition du gouvernement, du parlement, des partenaires sociaux et des institutions nationales et internationales. Bureau du Plan de calculer l’impact de trente mesures qu’un mini-cabinet fédéral pourrait mettre en place afin de remettre de l’ordre dans les comptes. Elle est le seul parti à proposer des mesures permettant de rendre le budget belge conforme aux objectifs européens.

« Nous sommes le seul parti à avoir le courage et le sens des responsabilités nécessaires pour expliquer honnêtement quelle direction nous devons prendre et comment, selon une trajectoire budgétaire réaliste. Et ce, avec une croissance économique plus forte, des réductions d’impôts, des investissements supplémentaires dans la police, la justice et la défense, la création d’emplois et l’augmentation du pouvoir d’achat pour les personnes qui travaillent et entreprennent. Le Bureau du Plan le confirme », explique le président de parti Bart De Wever.

Les mesures de la N-VA permettraient d’améliorer le budget fédéral de 2 % du PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB d’ici 2029 par rapport à une politique inchangée. Si l’on y ajoute un équilibre au niveau régional, le parti ramènerait le déficit budgétaire total à la norme européenne de 3 % du PIB.

Taxes ou assainissement ?

Le seul parti qui s’en approche est le PS. Les socialistes wallons amélioreraient le budget de 1,1 % du PIB, soit la moitié de ce que demande l’Europe. « La grande différence, c’est que le PS prévoit 18 milliards d’euros de taxes supplémentaires alors que le plan de la N-VA réduit la pression fiscale. Cela met une fois de plus en lumière l’enjeu réel de ces élections : assainir le budget en rendant le travail plus rémunérateur ou par le biais d’un tsunami fiscal pour les Flamands qui travaillent, épargnent et entreprennent », souligne De Wever.

Conte de fées

Les autres partis vivent apparemment dans un conte de fées. Avec son « plan de croissance chiffré », l’Open Vld n’atteint même pas le quart de ce qui doit être fait, tandis que des partis comme le CD&V et le Vlaams Belang parviennent à creuser encore plus le déficit budgétaire.

Une désinvolture stupéfiante

« La désinvolture des autres partis est absolument stupéfiante. Notre taux d’endettement élevé nous force à payer des charges d’intérêt annuelles d’un montant équivalent à la quasi-totalité du budget de la défense, de la police et de la justice réunies. Un montant qui augmentera encore considérablement dans les années à venir. La marge de manœuvre pour investir dans quoi que ce soit risque de disparaître entièrement. Tous ces partis refusent pourtant d’exposer de manière honnête aux électeurs les défis auxquels ce pays est confronté. J’espère que les Flamands récompenseront le sens des responsabilités et sanctionneront la lâcheté », conclut De Wever.

Qu’avez-vous pensé de cet article?

Indiquez ici votre score personnel
Le score moyen est de