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Bruxelles maintient l’illégalité
Le fait que le gouvernement bruxellois maintienne ouvert le centre d’accueil pour transmigrants de la Porte d’Ulysse (pour la septième fois) est un parfait exemple de mauvaise gestion. Normaliser l’illégalité est et reste une erreur, estiment les députés bruxellois Mathias Vanden Borre et Gilles Verstraeten.
L’illégalité avant la sécurité
« La nouvelle école de sécurité Brusafe doit ouvrir début 2020 sur le site de la Porte d’Ulysse. Abriter un centre d’accueil pour illégaux au même endroit est une très mauvaise idée. Il s’agit d’un signal clair indiquant que le gouvernement place l’illégalité avant la sécurité. C’est une insulte aux services de sécurité qui font un travail remarquable dans notre ville, mais ne bénéficient d’aucun respect ni de la moindre reconnaissance », estime Mathias Vanden Borre.
Aucun intérêt pour les transmigrants
Les transmigrants qui refusent de demander l’asile n’ont absolument aucune perspective d’amélioration de leur situation. Ils n’ont même aucun intérêt à rester dans notre pays et souhaitent tenter la traversée vers le Royaume-Uni le plus rapidement possible.
Traiter la problématique de toute urgence
« Un budget de 2,8 millions d’euros est prévu pour l’année prochaine. Et ce, alors que depuis la semaine dernière, nous avons bien conscience que la problématique des sans-abris bruxellois doit être traitée de toute urgence. Cet argent pourrait être investi de manière bien plus efficace afin de faire face à ce problème de manière structurelle. En outre, la ville de Bruxelles refuse de dire combien elle dépense en plus », explique Gilles Verstraeten.
Si les transmigrants suivent la voie légale et demandent l’asile, ils bénéficient d’un accueil de la part des autorités fédérales (gîte et couvert). Dans le cas contraire, ils peuvent entamer une procédure de retour. Mais rester ici illégalement n’est pas une option. Le fait que les autorités le permettent dans ce cas dépasse l’entendement.